Rebon: Des craquelins d'un nouveau genre

Réutiliser et valoriser les drêches pour créer des produits sains, gourmands et naturels.

Détails du projet

  • Structure porteuse : Gaëtan Salvi
  • Nature de l'initiative : Petite entreprise
  • Périmètre : 9
  • Localisation : 573 Rang Kildare, Saint-Ambroise-de-Kildare QC
  • Date de début : juin 2021
Description

REBON, ce sont des craquelins d’un nouveau genre, des carrés croustillants au subtil goût toasté. Les carrés craquants REBON sont GOÛTEUX, NUTRITIFS ET DURABLES.

Chez REBON, nous avons décidé de nous servir de la drèche Québécoise comme d’une matière première de base à la fabrication d’un carré craquant nutritif, complet, gourmand. Il s’agit de recycler un bio déchet, dans une optique ‘d’upcycling’ en apportant une grande source d’énergie et de fibres pour le consommateur. Pauvre en acide gras saturés et sans cholestérol, car cuit au four, les carrés craquants REBON soutiennent également les entreprises Québécoises en favorisant l’économie circulaire.

Savoureux et nourrissants, nos carrés craquants comblent à merveille toutes les fringales de la journée et se grignotent partout, de l’école au bureau, du gym à la rando, du pique-nique à l’apéro.

Résultats qualitatifs et chiffres clés

Réutiliser et revaloriser les résidus alimentaires pour créer des produits santé, délicieux et issus d'une économie circulaire locale. Nous prévoyons revaloriser environ 1,5 tonnes de drêche par semaine en 2022, soit 78 tonnes sur l'année.

Nous avons travaillé fort autour de notre structure de prix afin d'être compétitif et de proposer au Québécois une vraie alternative aux craquelins industriels des grandes marques.

Changer le monde, un carré craquant à la fois !

  • Eco-conception
  • Approvisionnement durable

Facteurs d'accélération et freins

Pour faire de la bière, on commence par immerger dans une cuve d’eau chaude les céréales (principalement de l’orge maltée) pour en extraire les sucres. Après avoir filtré ce liquide sucré (moût) qui va servir à produire la bière, il reste dans la cuve ce qu’on appelle les drèches : des grains d’orge malté gorgés d’eau, avec selon la recette de bières, d’autres céréales tel (avoine, blé, riz, …)

Ainsi la production de 1 000 litres de bière génère 300 kg de drêche qui n’était jusqu’à présent que très rarement valorisé.

Chez Rebon, les drêches récupérées chez nos amis de la Brasserie Artisanale Maltstrom dans Lanaudière sont immédiatement transportées dans notre atelier à Saint-Ambroise de Kildare. Les céréales sont alors rapidement broyées, puis transformées en une pâte à laquelle on vient ajouter les saveurs et assaisonnements. De cette pâte on façonne nos carrés craquants Rebon qui vont être délicatement cuits au four, puis emballés, prêts à être dégustés !

La cuisson au four nous permet d'avoir un produit sans cholestrérol et sans gras trans mais aussi d'obtenir un craquant unique grâce à un laminage très fin.

Rebon c'est LE délicieux et zéro gaspillage alimentaire.

Après 3 mois de commercialisation, nous avons déjà transformés environs 3,5 tonnes de drêche. 

Partenaires

  • Déchet
drêches
Porteur(s) de l'initiative

Bénéfices quantitatifs

  • Alice & Ambre
  • Indépendant
  • 573 Rang Kildare
  • Gaëtan Salvi
  • gaetan@alice-ambre.com
  • Indépendant

Moyens techniques et méthodologies

  • Corporation de développement économique de la MRC de Joliette (CDEJ)
  • Soutien au démarrage de l'entreprise Mise en relation avec d'autres organismes Soutien financier

Mise en oeuvre

Ressources

Plusieurs étapes ont été nécessaires pour la mise en oeuvre d'un tel projet. D'abord, Nous avons travaillé avec le Cintech agroalimentaire pour étudier la faisabilité du projet. Une fois que nous en avons eu la confirmation, nous avons utilisé les locaux de la Boîte à startup à Berthierville pour élaborer nos recettes et convenir du matériel nécessaire pour la réalisation de celles-ci.

Ensuite, nous avons développé un emballage qui met en valeur et protège notre produit. L'emballage est un élément essentiel dans la mise en marché car il est la vitrine de notre marque.

L'enjeu majeur que nous avons est d'augmenter notre production pour fournir le plus de points de vente possible sans dépendre uniquement de la main-d'oeuvre. Nous travaillons donc sur le développement d'une machine qui nous permettra de garder le même nombre d'employés tout en multipliant notre capacité de production de façon significative.

Il aura fallu 3 ans de recherches et développements avant d'arriver au résultat final. 

Investissements personnels

CDÉJ (Corporation de développement économique de la MRC de Joliette)

 

 

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Auteur de la page

Gaetan Salvi

Directeur des ventes et du développement des affaires

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