Les biens en communs, casiers connectés pour appareil partagés
Chaque foyer français possède une trentaine d’objets domestiques qu’il n’utilise pas hebdomadairement. Ainsi, le projet les biens en communs veut permettre de mutualiser l’usage de certains objets domestiques.
Détails du projet
- Structure porteuse : Yann Lemoine
- Nature de l'initiative : Démarche individuelle (entreprise ...)
- Périmètre : Rhône-alpes
- Localisation : Lyon
- Date de début : janvier 2020
Piliers de l‘économie circulaire
- Allongement de la durée d'usage
- Consommation responsable
- Economie de fonctionnalité
- Ecologie industrielle et territoriale
- Recyclage
- Eco-conception
- Approvisionnement durable
De nos jours, chaque ménage possède de nombreux appareils domestiques dont il ne se sert que ponctuellement. Par exemple, l’aspirateur dont un exemplaire est vendu toutes les dix secondes en France n’est utilisé en moyenne que 45 minutes par semaine.
Cette consommation a un fort impact sur la planète, et donc sur le futur, à cause des impacts générés au moment de la production et de la fin de vie de ces appareils, et de l'épuisement des ressources naturelles auquel elle contribue. Et paradoxalement, de nombreux foyers n’ont pas accès à ces appareils, par manque de budget et/ou de place.
Mutualiser l’utilisation du petit électroménager ferait donc sens pour tous : l’utilisateur, les collectivités et la planète.
Avec LBEC, l'idée est de développer un service de location de petits électroménagers stockés dans des casiers connectés installés dans les halls d’entrée des immeubles. Il peut s’agir d’aspirateurs, de fers à repasser, d'appareils à raclette, de mixeurs, d'outils de bricolage, de vidéoprojecteurs, d'imprimantes, etc.
Ce n’est pas du partage, mais de la location par LBEC qui en assure l’entretien. Ce n’est pas non plus de la livraison, les appareils sont disponibles 24h/24 7j/7 dans les casiers.
Ce service apporte à l’utilisateur les avantages de la propriété, du partage et d’un service géré par un tiers. C’est pour cela qu’il peut pousser beaucoup de personnes à basculer de la propriété vers la mutualisation.
Coûts de l'initiative
35000 €Résultats qualitatifs et chiffres clés
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Démocratiser l'accès aux appareils domestiques de bonne qualité pour tous. C’est l'accès à plus d'appareils, de meilleure qualité pour moins cher et sans les contraintes de la propriété, c'est-à-dire des économies pour tous.
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Créer du lien au sein des immeubles à travers le service : donner son avis, forum entre voisins.
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Pour la collectivité : Moins de déchets à gérer, de meilleurs taux de réparation et de recyclage
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Moins d'impact environnemental et une réduction de l'épuisement des ressources naturelles
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Réduire le flux d’appareils qui rentre sur un territoire afin de limiter les déchets
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40 appartements = 40 aspirateurs le but ici est de réduire à 8 aspirateurs
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Travailler avec des réparateurs privés pour remettre l’électroménager en circulation, c’est à dire augmenter le taux de réparation et de recyclage des petits électroménagers
Historique et perspectives de l’initiative
Janvier 2020 :
- Naissance du projet et de l’idée
- Participation à un premier concours d’innovation
Premier semestre 2020 :
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Préciser la cible par Les biens en communs : interview étudiants
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Trouver les partenaires pour fournir appareils, casiers et logiciels
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Trouver les soutiens financiers
Fin février 2021 : préparation/déploiement du projet et phase de test du projet
Perspectives
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S’étendre à d’autres villes que Lyon
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Trouver d'autres cibles : promoteur immobilier
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Nombreuses idées du détenteur du projet : casier vide pour livraison d’appareil au besoin des utilisateurs ; casier pour bac à tris
Facteurs d'accélération et freins
Accélération :
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Tendance générale : le partage et la mutualisation des biens rentre de plus en plus dans les esprits
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Prise de conscience des enjeux environnementaux par de nombreuses parties prenantes
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Concept économiquement rentable, qui attire
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Projet facile à mettre en place : les casiers faciles à installer
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Utilité pour les utilisateurs donc facile d’acceptation
Freins :
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Une question demeure : Est-ce que les gens vont s’approprier suffisamment le service pour que le projet soit économiquement viable ?
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Besoin d’aide financières des collectivités et des pouvoirs publics pour que le projet puisse s’étendre
Domaines d’activités
- Services
- Recyclage
Ressources
- Matériaux
- Déchet
- Electronique
Partenaires
- Seb, Leroy Merlin et Boulanger
- Kiloutou
- Start up and go
- Studilodge
- Ronalpia
- Ancielia
- Auxime
- L'Atelier Soudé
Financeurs
- BPI
- Résidence Studilodge
- Start up and go