Les chiffres de l’agriculture urbaine et périurbaine « Vers un renouveau territorial

Sous l’effet de la mondialisation, les chaines alimentaires sont devenues de plus en plus longues, de plus en plus complexes et de moins en moins connectées aux territoires. Pour Pablo Servigne[1], ingénieur agronome et docteur en biologie, le système alimentaire industriel se caractérise par son efficacité mais surtout par sa plus grande vulnérabilité. La spécialisation des territoires en un nombre réduit de cultures et la gestion en flux tendus des denrées alimentaires ont conduit à une moindre résilience globale du système agricole. Si bien qu’aujourd’hui, la plupart des villes ne disposent que de quelques jours d’autonomie alimentaire en cas de chocs environnementaux, économiques ou financiers.

Pour atténuer ce facteur de vulnérabilité et repenser notre modèle de production alimentaire, de nombreux mouvements ont émergé ces dernières années : création des associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP), développement des circuits courts ou encore renouveau de l’agriculture en milieu urbain. Les initiatives d’agriculture urbaine et périurbaine semblent en plein essor. Leur objectif ? Reconnecter les urbains à leur territoire.

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